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French to Spanish: L’Ours d’or de Berlin a un goût de «Miel» General field: Art/Literary Detailed field: Cinema, Film, TV, Drama
Source text - French L’embarras face à Roman Polanski. Causé en grande partie, le suppose-t-on, par des raisons extracinématographiques. L’ignorer au palmarès aurait été une aberration. The Ghost Writer, thriller d’espionnage à rebours tiré d’un roman de Robert Harris, reste l’un des meilleurs films de la compétition berlinoise. Mais lui donner l’Ours d’or aurait été injuste, car tout grand qu’il soit, ce n’est pas le meilleur Polanski. Et qu’il y avait paradoxalement plus fort, du moins plus novateur formellement, au sein de cette 60e Berlinale.
En lui décernant un Ours d’argent pour la meilleure réalisation, le jury a fait preuve d’intelligence et de clairvoyance. Ainsi, le grand cinéaste côtoie au palmarès de jeunes auteurs émergents, et cette cohabitation fait sens. Visiblement ému samedi soir à Berlin, l’un de ses producteurs, le Français Alain Sarde, avait pu parler avec Polanski au téléphone, au cas où il serait primé. «Même si je pouvais venir, je ne viendrais pas: la dernière fois que je suis allé chercher un prix dans un festival, je me suis retrouvé en prison.» Cynisme ou tristesse? Nul ne le sait.
Poésie et naturalisme
En revanche, la joie éclatait sur le visage de Semith Kaplanoglu, réalisateur turc, sacré samedi par l’Ours d’or de la Berlinale avec Bal, qui signifie Honey, donc Miel en français. Il faut dire qu’on ne s’attendait pas trop à retrouver ce film si haut au palmarès. Et qu’«on» (à savoir la presse dans sa globalité) avait relativement peu parlé de lui durant le festival, trop occupé à couvrir le double événement Polanski/Scorsese. Il faut avouer que nous étions allés en reculant à la projection de Bal à cause du précédent Kaplanoglu, Milk, l’un des films les plus austères de la Mostra vénitienne en… 2008.
Bal est d’une autre teneur. Il s’agit d’une belle allégorie, de l’étrange rapport d’un petit garçon de 6 ans avec son père apiculteur qui veut lui transmettre l’usage de la parole. Entre poésie et naturalisme, Bal recompose un monde imaginaire sensible, avec une rigueur dans les cadrages qui augure peut-être d’un renouveau du cinéma turc. Parallèlement, on apprenait samedi après-midi que le film avait été acquis par un distributeur suisse. On verra donc cet Ours d’or en salles à Genève et c’est tant mieux.
Trois Ours d’argent
Cela étant, le grand triomphateur du palmarès berlinois demeure How I Ended This Summer, troisième long métrage du Russe Alexei Popogrebsky. Il a récolté pas moins de trois Ours d’argent, ce qui est rare. Le premier pour sa meilleure contribution artistique (au chef opérateur Pavel Kostomarov) et les deux autres ex aequo aux deux uniques comédiens du film, le jeune Grigori Dobrygin – fantastique pour son premier rôle au cinéma – et son aîné, lui aussi formidable, Sergei Puskepalis. Nous l’indiquions dans nos éditions de samedi, ce film passait pour l’un des grands favoris du concours. Soyons clairs: le jury de Berlin ne pouvait pas passer à côté d’un tel chef-d’œuvre. Le seul de la compétition. Huis clos à ciel ouvert sur une île déserte perdue dans l’océan Arctique, thriller travesti en film d’auteur, face à face lumineux, palpitant, radical, le film reste l’un des vrais chocs de cette Berlinale. Là où le bât blesse, c’est qu’aucun distributeur ne semble l’avoir acquis chez nous. On va devoir leur tirer les oreilles.
Le festival de tous les records
La liste des prix décernés à Berlin (j’ai compté, document en main) couvre six pages A4. Personne ne sera donc surpris qu’on ne les cite pas tous, hormis les plus gros. Et bien sûr le prix du jury œcuménique qu’a reçu le Genevois Nicolas Wadimoff pour Aisheen (Still Alive in Gaza), dont on se réjouit. Mais il en est un autre qui peut se frotter les mains, c’est le directeur du festival, Dieter Kosslick. Samedi après-midi, 17 heures, il dénombrait un nombre record de billets vendus: plus de 280 000! Avec le week-end, ce chiffre va allègrement dépasser les 300 000. Les chiffres de l’édition 2009 sont battus. Et la Berlinale gagne sur deux tableaux. L’événement est non seulement l’un des plus gros festivals de cinéma pour les professionnels – le marché du film, qui a fermé ses portes jeudi, reste l’un des plus importants de la planète, celui où la plupart des contrats se négocient pour les 12 mois en cours – mais il est aussi un lieu où le public peut participer sans se sentir exclu, au contraire d’un Cannes où les billets sont vendus au compte-gouttes à quelques chanceux qui savent y faire. A cela une double explication: une logistique absolument parfaite du parc de salles à disposition – le festival a d’ailleurs lieu dans tout Berlin. Et une programmation enthousiasmante. Cette année, malgré l’absence (relative) de grands auteurs en et hors compétition, les films auront affiché un grand niveau. Tout le monde l’a senti, les salles étaient bourrées et la qualité des œuvres digne d’une commémoration. 60 ans, ça se fête. On en eut la preuve en images.
Translation - Spanish Roman Polanski se enfrenta al bochorno. Causado en gran parte, suponemos, por razones extra cinematográficas. Ignorarle en el palmarés hubiese sido una aberración. “The ghost writer”, un thriller de espionaje atípico basado en una novela de Robert Harris, permanece como uno de los mejores de la competición berlinesa. Pero darle el Oso de oro hubiese sido injusto, ya que, aun siendo uno de los grandes, no es este el mejor Polanski. Y paradojamente ha sido uno de los menos innovadores de esta 60 Berlinale, algo que era uno de sus fuertes.
Al adjudicarle el Oso de plata a la mejor realización, el jurado ha dado muestra de inteligencia y clarividencia. De esta manera, el gran cineasta se rodea en el palmarés de jóvenes autores emergentes y esta cohabitación tiene, en cierto modo, sentido. Visiblemente emocionado el sábado noche en Berlín, uno de sus productores, el francés Alain Sarde, pudo hablar con Polanski por teléfono, dada la posibilidad de que fuese premiado. “Incluso si pudiese ir no iría, la última vez que fui a la entrega de premios de un festival, acabé en la cárcel”. ¿Cinismo o tristeza? Nadie lo sabe.
Poesía y naturalismo
En contraposición, la felicidad iluminó la cara de Semith Kaplanoglu, realizador turco, consagrado este sábado con el Oso de oro de la Berlinale por Bal, que significa Honey, es decir, miel en español. Es necesario apuntar que no se esperaba que esta película llegase muy alto en el palmarés y que habíamos (refiriéndonos a la prensa en general) hablado relativamente poco de ella durante el festival, demasiado ocupados en cubrir el doble acontecimiento Polanski/Scorsese. Debemos reconocer que éramos reticentes a la proyección de Bal a causa de la película precedente de Kaplanoglu, Milk, una de las películas más austeras de la Mostra veneciana en 2008.
Bal es otro color. Se trata de una bella alegoría, de la extraña relación entre un niño de seis años y su padre, apicultor, que quiere transmitirle el uso de la palabra. Entre poesía y naturalismo, Bal recompone un mundo imaginario y lleno de sensibilidad, con un rigor en los encuadres que puede augurar una renovación del cine turco. Paralelamente, supimos el sábado al medio día que la película había sido adquirida por un distribuidor suizo. Veremos si este Oso de oro es reafirmado por las salas de Ginebra.
Tres Osos de plata
Mientras tanto, How I ended this summer aparece como el gran triunfador del palmarés berlinés, tercer largometraje del ruso Alexei Popogrebsky. Ha recibido tres Osos de plata, lo cual es raro. El primero al mayor logro artístico (al director operativo Pavel Kostomarov) y los otros dos, por igual, a los dos únicos comediantes de la película, el joven Grigori Dobrygin –fantástico en su primer papel en el cine- y el no tan joven, formidable también, Sergei Puskepalis. Indicamos en nuestras ediciones del sábado que la película era una de las grandes favoritas del concurso. Seamos claros: el jurado de Berlín no podía pasar de largo a semejante maestro, el único de la competición. El thriller, un travesti en el cine de autor, trata sobre una prisión a cielo abierto en una isla desierta perdida en el océano ártico, un cara a cara luminoso, palpitante, radical, que se posiciona como una de las grandes sorpresas de esta edición del festival. (*)
El festival de todos los récords
La lista de premios otorgados en Berlín (los he contado, documento en mano) llena seis páginas en formato A4. No os sorprenda que no los cite todos, salvo los más importantes. Pues bien, el premio del fórum fue para el genovés Nicolas Wadimoff por Aishleen (Still Alive In Gaza), por lo que nos alegramos. Sin embargo, otro que se puede frotar las manos es el director del festival, Dieter Kosslick; ya que el sábado a las cinco de la tarde alcanzaba el récord de entradas vendidas: ¡más de 280.000! Es de esperar que durante el fin de semana esta cantidad traspase alegremente las 300.000. Las cifras de ventas de la edición del 2009 han sido sobrepasadas y se puede decir que la Berlinale gana en dos campos. El evento no es únicamente uno de los mayores para profesionales- “le marché du film” (el mercado cinematográfico) que ha cerrado sus puertas el pasado jueves es uno de los más importantes del planeta, donde los contratos se negocian por doce meses vigentes- pero también un lugar donde el público puede participar sin sentirse excluido, en contraposición a Cannes, donde los billetes se venden a cuentagotas a ciertos suertudos que saben apañárselas. Esto tiene una doble explicación: una logística absolutamente perfecta de las salas a disposición –el festival tiene lugar por todo Berlín- Y una programación que entusiasma. Este año, a pesar de la ausencia (relativa) de grandes autores, e incluso fuera de competición, las películas han alcanzado un gran nivel. Todo el mundo ha sentido que las salas estaban abarrotadas y la calidad de las obras era digna de una conmemoración. 60 años motivo de celebración y tenemos la prueba en las imágenes.
English to Spanish: Taking a claim to county court (England and Wales) General field: Law/Patents Detailed field: Law (general)
Source text - English Taking a claim to county court (England and Wales)
Making a claim
You should start proceedings in the county court for the district in which the defendant (the service provider) lives or carries out business, or in the court for the district in which the act/s of discrimination took place. You can use the Courts service website to find the relevant court address. The court can transfer proceedings to another court if it is defended.
If you wish to bring a claim, you must send or take the following to the court:
one copy of a claim form (called form N1) for the court, for you and for each defendant;
one copy of the particulars of claim for the court, for you and for each defendant (unless you have included the details of your claim are included on the claim form);
the court fee; and
a stamped self-addressed envelope, if the proceedings are being issued through the post.
Translation - Spanish Presentar una demanda ante un tribunal de condado.
(Inglaterra y Gales)
Interponer la demanda.
El proceso se deberá comenzar en el tribunal de condado perteneciente al distrito dónde el demandado (prestador de servicios) viva o lleve a cabo su actividad laboral, o en el tribunal correspondiente al distrito dónde el acto o actos discriminatorios tuvieron lugar. Puede consultar la web del servicio de tribunales para buscar la dirección del tribunal pertinente. El juzgado puede transferir el proceso a otro juzgado si lo justifica.
Si quiere interponer una demanda, debe mandar o presentar ante el juzgado la siguiente documentación:
Una copia del impreso de reclamación (llamado impreso N1) para el juzgado, otra para usted y otra para cada una de las partes demandadas;
una copia detallada de la demanda para el tribunal, otra para usted y otra para cada una de las partes demandadas (a menos que haya incluido los detalles de la demanda en el impreso de reclamación).
la suma de los gastos procesales; y
un sobre sellado y con su dirección escrita, en caso de que los detalles de la demanda sean expedidos por correo.
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